Pays à la plus faible population à se qualifier pour la Coupe du Monde depuis la création de l’épreuve, l’histoire de l’Islande a aiguisé notre curiosité, éveillé nos soupçons ainsi que notre grand-mère. Alors qu’elle a sursauté sur le canapé, nous avons sauté sur l’occasion pour réserver des billets d’avion sur British Airways et partir à la découverte de cette terre de glace et de feu, mais aussi du football paraît-il.
Composé de cinq maigrichonnes divisions, le championnat national Islandais se déroule sur six petits mois, de fin Avril à fin Septembre. De drôles de dates, on vous le concède, mais qui ont néanmoins le mérite d’éviter de jouer sur des terrains couverts de neige, comme les cheveux de Didier Deschamps. Classé au 35è rang des championnats Européens par l’UEFA, il se compose de 12 équipes, et est sponsorisé par la célèbre marque d’anabolisants, Pepsi. Pour faire simple, si tu ne joues pas dans un club situé aux alentours de Reyjkavik, tu n’as quasiment aucune chance de soulever le trophée. Le VR Reykjavik, le Valur Reykjavik, l’IA Akranes, le Fram Reykjavik et le fameux FH Hafnarfjordur s’accaparant les récompenses.
Nous sommes donc partis à la recherche des terrains les plus invraisemblables du pays pendant la trêve, en explorant la partie Sud-Est de l’île. Traversant de vastes étendues glaciaires, slalomant entre les geysers, sautant par-dessus les flaques parterre et manquant de se foutre en l’air. Au pied des cascades, des montagnes ou des volcans, le moins que l’on puisse dire c’est qu’en Islande, le football ne manque pas d’air.