Août 2017. Sarande, Albanie.
Il y a des coins clairement plus dégueux à visiter pour partir à la recherche du football campagne local. Célèbre pour ses talents internationaux comme Lorik Cana l’abonné aux cartons, Ivan Balliu le latéral qui se fait ouvrir de tous les côtés avec le FC Metz, ou encore d’Armando Sadiku l’idole de la sélection entraînée par Christian Panucci, l’abri côtier de la Mer Adriatique possède ses petits secrets qui en font une terre de ballon unique.
Destination Sarande, station balnéaire la plus courue du pays pour découvrir le stade du KF Butrini Sarande, entre une matinée à la piscine de l’hôtel et une aprem à la plage. On ne va pas mentir, la population locale est bien plus connue pour sa propension à se la couler douce et louer des appartements vides que pour la valeur de son équipe de foot. Le KF Butrini reste un modeste club de deuxième division. Un stade ultra grillagé, à l’architecture à l’image de l’équipe : à chier. On a beau en faire le tour, impossible de pénétrer sur la verdoyante pelouse synthétique. On se consolera en admirant la vue sur les montagnes environnantes juché sur le haut du muret qu’on a escaladé. On repartira satisfait sauter le cul à l’air au-dessus de la mer au plongeoir non Olympique de la plage la plus proche, mais néanmoins déçu d’avoir loupé le match de championnat qui s’est déroulé l’avant veille. Bon en même le KF Butrini s’est fait dérouiller 4-0. À Domicile.