MATCH RETOUR EN ISLANDE

Comme le supporter Rennais devant Neymar à l’issue de la finale de Coupe de France, nous avions pris une claque en découvrant des terrains incroyables lors de notre premier voyage en Islande.
Cet été, nous avons voulu revivre l’expérience à une période de l’année où il fait jour pendant 24 heures pour s’en prendre encore une fois plein les yeux. Direction la région des Westfjords, une partie de l’île moins connue des touristes et qui, très peu peuplée, conserve un côté encore plus sauvage. Ces fjords sont d’une pureté ultime, avec l’océan qui est d’une couleur totalement différente grâce à la fonte de la neige des glaciers environnants et qui s’y déverse. On vous emmène sur une autre planète, à la découverte des terrains perdus d’Islande.

Grundarhverfi
Au bord de la route qui s’éloigne de la capitale Reykjavik. Au pied d’imposantes falaises qui laissent deviner certaines parties à rides des Westfjords. Ce stade posé ici paisiblement est une invitation à taper dans le ballon sur une douce pelouse suffisamment verte.

Burdaladur
Aucun lien avec Edouard Balladur, ce petit village se situe à l’entrée des Westfjords. Le terrain de foot, édifiant, offre une vue plongeante sur la mer. Encerclé d’une piste d’athlétisme à l’ancienne, l’arène accueille le club local ainsi que les jeunes locaux qui viennent profiter de l’éternel soleil estival.

Holmavik
Connu pour son musée de sorcellerie et ses sorties à bateau pour voir les baleines, le petit village d’Holmavik est un des principaux camps de base pour les visiteurs des Westfjords. Le terrain local est majestueux, en contrebas d’une petite colline, au bord à l’océan Atlantique, et face aux sommets enneigés même en plein été. Rien ne peut perturber la plénitude atteinte en piétinant sa pelouse. Sauf peut-être les ballons tirés à la mer à cause de frappes dévissées.

Sudavik
Perdu au milieu du fjord. Laissé à l’abandon. Pris en otage par les moutons. Un chant du coeur transformé en champ de patates. Si l’on remarque une différence de tonte entre le rectangle vert et la prairie qui l’entoure, tout laisse à penser que plus personne alentour ne prend la peine de venir l’honorer balle au pied.

Dieu soit loué comme les poulets, il nous reste encore du territoire à explorer et des histoires à raconter sur ce pays incroyable qu’est l’Islande. On vous prépare un article qui va sortir prochainement sur le choc de Premier League Islandaise entre l’équipe de Breidabalik et le HK Kopavogur.

Photos prises par Jérémie Roturier qui a dormi trois heures en deux jours pour dénicher ces terrains oubliés.